Mobilisation du 11 février 2025
À l’occasion de la deuxième réunion pour les NAO, les salarié·es se sont réuni·es en nombre pour appuyer les revendications de l’intersyndicale Alstom.
À Villeurbanne, nous étions environ 150 personnes mobilisées, rassemblé·es devant l’accueil. Les premiers retours de la négociation ont convaincu la plupart de rester présent.
La ligne de production des cartes était à l’arrêt, la quasi-totalité du personnel ayant cessé le travail. Une démonstration de la force collective, qui a réchauffé l’assemblée.
Pour se dégourdir les jambes, un cortège a déambulé dans les bureaux, rappelant que la lutte pour des rémunérations justes est l’affaire de tous·tes. C’était l’occasion de se faire entendre par une Direction qui fait la sourde oreille. Un peu d’animation et de bonne humeur en réponse à l’esprit taquin de la Direction centrale, dont les propositions ont tout l’air de blagues pour faire rire actionnaires et administrateurs.
Après une interruption de séance à Saint-Ouen, l’augmentation de 1,9% a grossi telle la grenouille pour atteindre… 2 %. Oh la vache ! Eh non, c’est un crapaud qui veut se faire passer pour un prince charmant… Les salarié·es ne croient plus aux contes de fées depuis bien longtemps, et font plutôt les comptes d’années de « modération salariale ». Tous·tes voient la valorisation de leur expérience passée par pertes et profits.
Pour parachever son œuvre de négation annuelle, la Direction met les organisations sous la contrainte en conditionnant une dernière offre dérisoire à une signature immédiate. C’est un jeu bien malsain, à l’image de la considération de l’entreprise pour celles et ceux qui en font la valeur.